Il est intéressant de constater le changement dans la manière dont Apple compte les téléchargements de podcasts… auparavant, Apple comptabilisait les téléchargements automatiques des podcasts même si les auditeurs ne les écoutaient pas. Maintenant, ce n’est plus le cas. Les grands diffuseurs voient leurs chiffres baisser de manière significative (divisés par 2).
Le changement opéré par Apple a eu un impact significatif sur les podcasts les plus populaires. Des émissions de longue date qui publient fréquemment ont été particulièrement touchées. Auparavant, un utilisateur qui écoutait quelques épisodes d’une émission comme « The Daily » du New York Times, s’y abonnait mais n’écoutait plus ensuite, continuait d’être comptabilisé comme un téléchargement indéfiniment. De plus, selon les anciennes règles, si une personne arrêtait d’écouter une émission pendant un certain temps puis reprenait plus tard, Apple téléchargeait automatiquement tous les épisodes manqués, ce qui contribuait à augmenter les chiffres de téléchargement. Ces chiffres étaient cruciaux pour les ventes publicitaires et témoignaient de l’ampleur de la portée des podcasts en tant que média.
Un internaute a soulevé une leçon importante à retenir : « ces mauvaises métriques ont fait décoller le secteur du podcast, tout comme les mauvaises métriques de Facebook sur la vidéo l’a encouragé en 2015. Cela montre surtout combien les métriques sont désormais devenues des armes au service d’objectifs, et non plus une vérité absolue ».