Le gouvernement français réalise actuellement une expérimentation de l’IA générative dans les services publics. Dans le cadre de cette expérimentation, 1000 agents volontaires vont tester un outil basé sur le modèle de langage Claude développé par la société Anthropic. Cet outil permet de générer automatiquement des réponses aux usagers du site internet service-public. Les réponses générées seront ensuite relues et éventuellement modifiées par les agents avant d’être envoyées.
Le ministre de la transformation et de la fonction publiques, Stanislas Guérini, a annoncé le lancement de cette expérimentation. Il souhaite ainsi montrer que l’intelligence artificielle générative n’est pas réservée uniquement aux entreprises privées. Dans le cadre de cette stratégie plus large, 2 millions d’euros sont alloués au soutien de projets liés à l’intelligence artificielle.
Pour cette première expérimentation, le ministre a fait appel à la start-up américaine Anthropic et à son modèle de langage (LLM) Claude qui alimente l’outil utilisé par les agents de la fonction publique. Ce bouton « Générer réponse (IA) » intégré à la plateforme Service-public.fr permettra de créer des réponses automatisées en fonction des demandes et des avis des citoyens. Cependant, ces réponses seront relues et modifiées par les agents avant d’être envoyées.
Parallèlement à cette expérimentation, le ministre travaille sur le développement d’un modèle souverain en interne. Il souhaite créer un programme « libre » appelé « Albert » encadré par la Direction interministérielle du numérique. De plus, davantage de fonctionnaires seront formés sur le sujet de l’intelligence artificielle générative, ce qui contribuera au renforcement de la filière numérique de l’État.
Cette expérimentation s’inscrit dans une volonté d’améliorer les services publics en utilisant les technologies de l’intelligence artificielle tout en maintenant la nécessité d’une intervention humaine pour garantir la qualité des réponses fournies aux usagers.
